Prise de rythme en cours
Certains connaissent les Montagnes du Caroux à travers l’enduro Epic, d’autres à travers la coupe du monde EWS de l’an passé et donc savaient que l’ouverture de la coupe de France serait une épreuve difficile et importante pour bien entamer la saison. Les autres pilotes qui découvraient les lieux ont vite compris que face à la roche il faut être délicat car aucune roue n’est plus résistante que la pierre.
Je le savais car j’étais présent sur la coupe du monde. Et bien que la coupe de France soit une version allégée de l’épreuve internationale, c’était deux journées copieuses avec 1700 de D+ et 1400 D+ respectivement le samedi et dimanche. Les chiffres ne sont pas impressionnants à eux seuls car il faut prendre en compte l’intensité que demandent chacune des spéciales. Parfois dans une pente raide avec des roches impressionnantes, parfois sur des sentiers très rapide qui secouent, et le reste du temps en relance. Les sentiers ouverts par l’équipe du vélo Caroux sollicitent l’ensemble des qualités requises au pilote de VTT enduro et il n’a le droit à aucun répit.
De mon côté je redoutais cette épreuve car je sais que ce n’est pas mon type de terrain privilégié, et n’ayant encore fait aucune course cette saison, mon manque de rythme allait être d’autant plus important. Et effectivement après les reconnaissances le samedi matin, on a enchaîné sur les premiers chronos, les sensations étaient floues et j’étais hors-rythme avec une 29ème place et une 21ème sur les deux premières spéciales. L’avantage d’avoir un retour immédiat sur notre chrono en fin de spéciale c’est qu’on peut corriger le tire.
Et en prenant de l’aisance et en poussant de plus en plus je fais une 10ème place sur la spéciale 3.
Alors 16ème de la première journée, je voulais continuer à prendre du rythme sans dépasser la limite et aller à la faute. Chose réussi puisque je fais 9, 15 et 7 sur les spéciales de cette seconde journée. À noter que 2 des spéciales du dimanche ont été à quelques modifications près déjà effectuées le samedi. Et donc par analogie, je passe de 21 à 9 sur la spéciale nommée « les écoliers » et de 10 à 7 sur celle qu’on appelle « la mienne ».
Du coup bien que je finisse 13ème de l’épreuve je suis très satisfait d’avoir pris du rythme si rapidement. Et je sais qu’il me reste 2 mois pour enchaîner des courses et progresser d’ici la prochaine épreuve à Val d’Allos les 22 et 23 Juin. D’ici là on aura aussi fait les championnats de France dans les Vosges à Raon-l’Étape les 25 et 26 mai.
La saison est lancée
les résultats complets